13 mars 2011

La question linguistique belge vu par un belgo (par usure) - portugais (par le sang et le coeur)...

Ça doit être très difficile d'être Belge francophone aujourd'hui, surtout quand on se croît être héritier culturel de ces riches aristocrates et bourgeois francophones qui, jadis, étaient les maîtres absolus du pays, tant en Flandre, en Wallonie qu'à Bruxelles que comme centre politique et artistique est devenue francophone mais , le peuple parlait dans chaque région leurs langues (pour les médisants des dialectes) flamandes, wallonnes et bruxelloise.

Au vingtième siècle, alors que la Flandre c'est flamandisé, en chassant la langue de leurs maîtres, en Wallonie, bien au contraire, les langues wallonnes ont été oubliées, même interdites et on c'est francisés et aujourd'hui, linguistiquement on se tourne vers la France, la Wallonie perdant ainsi beaucoup de son âme, de là aussi l'incroyable dénomination de Communauté Française pour désigner les Belges qui s'expriment en français... en Wallonie ou à Bruxelles (et non les immigrés ou comme on dit maintenant les expatriés français en Belgique...) !

De là sans doute les difficultés d'être Belge francophone aujourd'hui, je me demande si on se peux se sentir lié à une Patrie, si on ne tiens pas compte des spécificités linguistiques, historiques, culturelles et sociales et si on colle de trop à la langue d'un voisin puissant qui, par son pouvoir, ne se prive pas d'appeler de Littérature Française, au lieu de Francophone, aux livres écris en français mais, venant de Belgique, du Québec, du Maroc ou du Bénin avec leurs particularité culturelles et même linguistiques, soyons donc conscients de la perte d'identité!

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