Et tout est commencé par l’émigration…
Il y a eu toujours des mouvements de populations
vers les pays (immigration) et de ces pays vers d’autres
(émigration), ce qui a aidé et aide maintenant peut-être encore plus
que jamais pour régénérer les peuples et les nations, ce sont les rencontres
et les échanges.
Pour le Portugal, ça a été tout d’abord la reconquête de la péninsule Ibérique
qui a amené au futur pays de nombreux combattants dont une grande partie est resté, il y avait beaucoup de nouvelles terres à peupler, ils ont été les premiers immigrés du Portugal. Par après c’est plutôt le contraire qui arrive, parmi les meilleurs Portugais beaucoup quittent le pays par des vagues successives pour découvrir le monde et puis pour coloniser les territoires conquis en Orient, au Brésil ou en Afrique,
ces vagues d’émigration ce sont poursuivies au long des siècles jusqu'à nos jours, au 19ème et début 20ème siècles vers le Brésil, vers les années 50 du 20 ème siècle vers les Etats-Unis, puis l’Europe et l’Afrique du Sud.
Ça n’a pas été uniquement le goût pour l’aventure mais surtout pour la petitesse du territoire, la pauvreté et aussi se réfugier à la suite des luttes politiques et des guerres. Pour beaucoup c’était la seule façon d’améliorer leurs conditions de vie ça n’a pas été toujours facile et a provoqué un éloignement progressif des origines, surtout les enfants et les petits enfants, pour eux le pays de ces parents ou grands-parents ne dit plus grand-chose sauf peut-être pour les vacances et c’est dommage.
Ils nous reste la consolation que ces émigrés sont remplacés maintenant par des immigrés, venus surtout d’Afrique, du Brésil et aussi de l’Europe de l’Est, ce qui apporte une nouvelle richesse humaine pour le pays comme nous avons apporté ici dans les pays d’accueil.
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CAIS DA LUSOFONIA, PORTA E...
DE EMIGRAÇÃO
E tudo começou pela emigração...
Sempre houve movimentos de população para dentro (imigração) e para fora (emigração) dos nossos territórios, sinais de regeneração dos povos, de trocas.
Primero foi a reconquista da península que trouxe numerosos combatentes e muitos deles fixaram-se nas novas terras, foram os primeiros imigrantes na Nação Portuguesa e depois foram as sucessivas vagas de emigração que levaram muitos dos melhores portugueses pelo mundo com a expansão marítima, as colonizões do Oriente, do Brasil ou de África ou mais tarde as vagas sucessivas para o Brasil, para os Estados-Unidos, para a África do Sul e finalmente para a Europa, antes e depois da adesão à Comunidade Europeia.
Não foi só o gosto pela aventura, foi sobretudo para fugir à pequenez do território, à pobreza e, muitas vezes também, às guerras. Para muitos era a única hipótese de melhorarem as condições de vida. Foram sacrifícios que nem sempre valeram a pena e que provocam um afastamento gradual em relação às origens, pelos filhos ou pelos netos, para quem a terra dos pais ou dos avós já pouco lhes diz e é pena.
Resta-nos a consolação que estes emigrantes são substituídos pelos imigrantes, o que traz um enrequecimento para o nosso país de origem como nós trazemos para o nossos países de acolhimento.
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